Circulaires
Vous pouvez consulter la totalité des circulaires sur le site de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
N°2388 du 16/07/2008
Circulaire 2388 – Sécurisation des espaces intérieurs et extérieurs des établissements d’enseignement et assimilés
Mise à disposition d’un manuel, élaboré par la Direction générale Sécurité et Prévention du Service Public Fédéral Intérieur, comprenant de nombreuses informations et recommandations en matière de sécurisation des différents espaces des établissements d’enseignement et assimilés, tant intérieurs qu’extérieurs.
N°2327 du 2/06/2008
Circulaire 2327 – Dispositions communes en matière de faits graves devant figurer dans le ROI de chaque établissement d’enseignement subventionné ou organisé par la Communauté française
Un arrêté du Gouvernement de la Communauté Française du 18 janvier 2008 impose à tous les établissements scolaires d’enseignement fondamental et d’enseignement secondaire, ordinaires et spécialisés, organisés ou subventionnés par la Communauté française d’insérer dans les règlements d’ordre intérieur destinés aux élèves et à leurs responsables légaux, pour le 1er septembre 2008, les dispositions suivantes :
“Faits graves commis par un élève”.
Les faits graves suivants sont considérés comme pouvant justifier l’exclusion définitive prévue aux articles 81 et 89 du décret du 24 juillet 1997 définissant les missions prioritaires de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire et organisant les structures propres à les atteindre :
- Dans l’enceinte de l’établissement ou hors de celle-ci :
- Tout coup et blessure porté sciemment par un élève à un autre élève ou à un membre du personnel de l’établissement.
- Le fait d’exercer sciemment et de manière répétée sur un autre élève ou un membre du personnel de l’établissement une pression psychologique insupportable, par menaces, insultes, injures, calomnies ou diffamation.
- Le racket à l’encontre d’un autre élève de l’établissement.
- Tout acte de violence sexuelle à l’encontre d’un élève ou d’un membre du personnel de l’établissement.
- Dans l’enceinte de l’établissement, sur le chemin de celui-ci ou dans le cadre d’activités scolaires organisées en dehors de l’enceinte de l’école :
- La détention ou l’usage d’une arme.
Chacun de ces actes sera signalé au centre P.M.S. de l’établissement dans les délais appropriés, comme prescrit par l’article 29 du décret du 30 juin 1998 visant à assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale, notamment par la mise en œuvre de discriminations positives.
L’élève sanctionné et ses responsables légaux sont informés des missions du centre P.M.S., entre autres, dans le cadre d’une aide à la recherche d’un nouvel établissement.
Sans préjudice de l’article 31 du décret du 12 mai 2004 portant diverses mesures de lutte contre le décrochage scolaire, l’exclusion et la violence à l’école, après examen du dossier, le service compétent pour la réinscription de l’élève exclu peut, si les faits commis par l’élève le justifient, recommander la prise en charge de celui-ci, s’il est mineur, par un service d’accrochage scolaire. Si l’élève refuse cette prise en charge, il fera l’objet d’un signalement auprès du Conseiller de l’Aide à la Jeunesse.
Sans préjudice de l’article 30 du Code d’Instruction criminelle, le chef d’établissement signale les faits visés à l’alinéa 1er, en fonction de la gravité de ceux-ci, aux services de police et conseille la victime.
N°2311 du 26/05/2008
Circulaire 2311 – Existence d’un casier judiciaire – Appréciation de la notion de “conduite irréprochable”
Lorsqu’une personne postule en qualité de membre du personnel temporaire ou définitif auprès d’un P.O., il doit notamment remplir la condition statutaire “d’être de conduite irréprochable”, afin d’obtenir une subvention-traitement par la Communauté française. Pour ce faire, il est demandé au candidat de fournir un extrait de casier judiciaire – Modèle 2 “vierge”.
A cet effet, il est utile de rappeler que dans un arrêt n°153.702 du 12 janvier 2006, le Conseil d’Etat a estimé que “ considérant que le refus de prendre en considération une candidature au motif que le candidat ne serait pas de conduite irréprochable est une mesure grave […] ; que (l’autorité) doit en outre vérifier s’il existe un rapport entre l’infraction constatée par la juridiction répressive et la fonction que le candidat entend exercer et si, compte tenu de la publicité plus ou moins large qui leur a été donnée, les faits pénalement sanctionnés sont ou non de nature à nuire à la réputation de l’intéressé et indirectement, à celle du service public où il souhaite occuper un emploi ; que pour ce faire, une audition, ou à tout le moins une interpellation du candidat s’impose […]”
Afin de permettre au bureau régional compétent d’agréer la désignation/nomination d’agent(s) en vue de son(leur) subventionnement, tous les P.O. sont invités à transmettre en accompagnement du(des) dossier(s) de l’(des) agent(s) le(s) P.-V. d’audition ou d’interpellation.